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JeanYvesGirard

Un mot sur le titre : c’est en révisant le texte (été 2005) que je me suis
aperçu de la récurrence de l’expression A point aveugle B. Le point aveugle c’est
ce qu’on (qui) ne voit pas et on ne sait même pas qu’on ne le voit pas3. Le point
aveugle le plus trivial, c’est cette mauvaise logique modale qu’on justifie par
une mauvaise sémantique de Kripke et vice versa, on a envie de dire vide versa ;
mais on trouve des aveuglements similaires dans les interprétations beaucoup
plus élaborées. La bonne nouvelle de ce cours, c’est qu’il semble que le point
de vue procédural soit à même de débusquer le non-dit, le non-vu. Simplement,
alors que l’absence de Hauptsatz suffit à montrer que la logique S5 est fausse,
il faut travailler nettement plus pour imaginer ce qui pourrait être faux dans
les principes justifiant la fonction 2n.
Quant aux sous-titres des deux tomes, ils sont liés à la distinction fondamentale
entre parfait (au sens du perfectif des langues slaves) et l’imparfait,
i.e., l’inachevé, l’infini. C’est la logique linéaire qui introduit les opérations
parfaites et, partant, cette distinction jusque là inexistante ; c’est l’aboutissement
du premier tome. Le point aveugle se réfugie alors dans l’imperfection
et le tome 2, en particulier les derniers chapitres, est consacré à une relecture
iconoclaste de l’imperfection.
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