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Par JeanFrancoisMorfin, le 4 novembre 2014

Un microétat est un chiffre quasi infini qui décrit l'état digital de l'univers à l'échelle de Plank. Le temps est la succession des modifications de ces microétats. Ce chiffre est calculé en permanence par un gigantesque ordinateur quantique qui est l'univers lui-même. Ce chiffre correspond à la datamasse de l'univers. Il est impossible de le connaître dans un univers visible (càd où des informations se déplacent seulement à la vitesse de la lumière). Tout au plus pouvons nous accéder à la "captamasse" locale, c'est à dire aux informations que nous avons captées.

A partir de ces captées nous allons pouvoir comprendre des tracta (traitées) qui font correlativement sens à travers un processus que nous pouvons appeler d'intellition, qui va partir des liens entre les données liées (syllodata). Les syllodata vont obéir à une tensorisation maillée que l'on peut décrire comme "polylectique". ¨Par comparaison à une agora, place du brouhaha, des d'échanges et des marchés, l'on appellera agorique, pour rester dans l'ambiance grèque de la logique qui est celle du dialogue (dialectique) de ceux qui réverbèrent le Logos (ce qui décrit le sens).

Une image simple pour figurer ce qu'est la datamasse : imaginons le modèle virtuel que va imprimer une imprimantes 3D.

  • Dans les trois dimensions nous alons avoir des points avec leur trois coordonnées.
  • Selon que ces points appartiennent au modèle ou non, ils seront notés 1 (matière) ou 0 (vide). Ce sont les données de la forme que l'on voit ainsi se dessiner dans l'espace.
  • Ensuite, nous allons attacher à ces points les métadonnées de ces points (couleur, matière, etc).
  • Puis nous allons placer les syllodonnées, c'est à dire les liens entre ces points, qualifiés par leur tensions (comme des élastiques).
  • Et enfin nous allons lacher tout cela de manière que ces tensions d'expriment de manière dynamique dans le temps.

Nous voyons que nous avons là sept espaces dimentionnels (hauteur, largeur, profondeur, forme/donnée, info/métadonnées, tensions-correlations/syllodata, et tic tac de Plank qui permettent de décrire ce que l'ordinateur universel calcule selon le mouvement des syllodata). Avec cela nous pouvons tout décrire et simuler. Si nous sommes dans le visible nous en connaîtrons la réalité avec la perception. Si nous sommes dans l'invisible nous en entendrons les mouvements, jusqu'à en comprendre l'agorique.

Le monde physique est celui des échanges visibles (quarks des photons). Le monde intellectuel est celui des échanges invisibles de ce qui fait sens.

Comprendre veut dire que nous sommes capables de reprogrammer dans notre tête ou expérimentalement la séquence de ce qui s'est passé. Reprogrammer :
- soit à nouveau ce qui est déjà bien, pour reproduire une séquence, une histoire, etc
- soit d'une autre façon, moins bien ou mieux ! ce qui nous permet de changer délibérement l'algorithme du calclul de l'univers et de le relancer (negentropie) au lieu de le laisser poursuivre sa course (entropie).

L'intellition de la datamasse va nous permettre de discerner des "syllosystèmes" (tenségrités de syllodonnées) qui vont conduire à des formes stables (entéléchies) ou des suites de métadata en métadata qui vont permettre d'en induire des continuités apparentes.

L'on comprends donc que les relations, figures, images au sein de ce bouillard de bits conduisent à cette holographie digitale que nous appelons naturelle lorsque nous ne la commandons pas, et virtuelle lorsque nous en décidons des valeurs.

Dans cette data/capta/tractamasse le chaos (hazard) c'est lorsque la partie du programme qui calcule le chiffre de l'espace local est aussi long que ce chiffre (pas de syllodata). Sinon, nous allons pouvoir rechercher les syllodata et compacter le programme. La simplicité va alors être le programme le plus court, et la complexité la coopération des programmes simples pour obtenir le nombre le plus libre c'est à dire le plus riche en terme de descriptions pour le programme le plus dense. Sinon ce sont des complications inutiles.

Exemple d'un nombre riche : pi. Toute la pensée humaine y est déjà inscrite ... quelque part.

Ce n'est pas plus compliqué que cela : une machine de Turring peut le calculer. Un réseau de machines de Turing munies d'un sémaphore (un "télémate") pour travailler ensemble, ira plus vite. Un tel réseau à un nom : la réalité.

Nous en avons la clé. Deux choses nous manque un peu : la serrure et l'origine.
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