Commentaires sur http://queau.eu/2008/10/19/l-accident

Philippe, je partage ton analyse sur le “non accident” virilien (Virilio, Ô que de vieux souvenirs, n’est-ce pas? ;-) si ce n’est - et la nuance est de taille - que je ne pense pas que les mécanismes et décisions ayant conduit à ce “non accident” soient conscients. Je ne ne peux me résoudre aux conséquences de ton analyse, dites à mots plus ou moins couverts, comme à celles de Bernard Stiegler ou de Jean Ziegler, à savoir qu’il faille en passer maintenant par le stade du bouc-émissaire, avec toutes les conséquences qui s’en suivent…

Les mécanismes de la “décision moderne” peuvent être expliqués très simplement comme par exemple dans ce texte sans prétention mais tout à fait lumineux.

La cause-racine de la crise, par Loïc Abadie.
http://tropicalbear.over-blog.com/article-23880822.html

J’avoue que je suis très mal à l’aise devant vos analyses à tous les trois. Excuse-mois, je vous mets dans le même sac (Quéau, Stiegler, Ziegler) car vous avez en commun, outre de faire des constats et analyses similaires, d’être de longue date dans des positions très confortables au dessus de la mêlée. C’est un peu facile!

Je ne veux pas t’accabler, pas plus que les deux autres, simplement vous inviter à descendre un peu parmi ceux qui dans la pratique de tous les jours refuse le déterminisme de leur sort, inventent de nouvelles manières de faire des interstices d’un système moribond, et coûte que coûte choisissent l’amour plutôt que la haine.

Le système a transformé tout le monde en “compradores”, toi-compris. Nous en sommes tous les bourreaux et les victimes, y-compris les “cosmocrates” de Ziegler. Bref, tournons-nous les uns vers les autres. Travaillons ensemble!

A propos de crise systémique, je resignale ce petit résumé de conférence qui, me semble-t-il, présente quelques pistes sur lesquelles j’aimerais avoir ton avis.

http://perspective-numerique.net/wakka.php?wiki=IriOlivierAuberOct08

Il y est question de “point de fuite”, et cela a un certain rapport avec la figure du bouc-émissaire, mais de manière un brin transcendée.

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