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Partie II - Trois régimes de légitimité
Le régime de légitimité spatial Ancien RégimeLa période historique allant de la Renaissance à la Révolution française a vu ces trois types de légitimités prendre des formes très variées qui se sont combinées entre elles de multiples manières. Sous l’ ancien Régime, la légitimité substantielle était assurée par le droit divin, un «code» donc, qui se voulait l’expression et la Lettre de Dieu, et qui conférait aussi au roi sa légitimité procédurale (succession par primogéniture masculine). Ce même code assurait sa légitimité par impartialité puisque le monarque, en charge de la justice, était réputé se plier lui-même à la loi divine, comme tout être humain. Dans une économie de production qui tirait l’essentiel de ses ressources du sol, donc de l’espace, l’impartialité du roi se traduisait par la soumission de tous à un impôt plus ou moins proportionnel à la production, et donc à l'espace, en échange des services de protection de son armée, industrie de l’espace par excellence, contre les agressions intérieures et extérieures au territoire . Mais ce schéma comportait de subtils jeux de distorsion par rapport aux canons de la cité idéale. Le clergé et la noblesse, que l’on peut voir comme des précurseurs des « industries du temps» et des « industries du code», étaient traités, justement suivant des codes et des temps privilégiés, dont la cour constituait le lieu d’élection. Pendant des siècles néanmoins, les identités sont restées de gré ou de force confondues au territoire. Les conflits se réglaient aux frontières. La cartographie n’était que militaire.
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